les Mercredis de la Culture : Conférences d’Avril à Juin

Description

10 avril 2024: Conférence de Mr André ROSENBERG
Professeur de Lettres Honoraire, Docteur en Histoire

LE PHILOSOPHE ET LE CLOWN
Un thème qui s’inscrit comme une suite du sujet : le philosophe et la Sage-femme !
Le clown et le philosophe ne dénoncent pas, mais ils observent et révèlent l’individu humain, tel qu’il est, nu, dans toute sa réalité.
Leurs clowneries, leurs propos reposent également sur la mise en lumière des enjeux de l’institution à travers l’impertinence, l’humour et… la bienveillance. Ils portent leurs regards sur ce qui se passe, se vit, se dit ou ne se dit pas.
Plus que tout, ils nous invitent, nous incitent à voir ce que devient l’être humain depuis le début du terrible XX° siècle.

24 avril 2024 : Conférence par Mme Mathilde COCOUAL
Docteure en Histoire des civilisations, chercheuse associée au Centre de la Méditerranée, maîtresse de conférences au CNU

HISTOIRES, CONTES, MYTHES, LÉGENDES ET POÈMES AUTOUR DE LA ROSE
Comment et quand la rose est-elle apparue ? S’est-elle toujours parée de couleurs et d’épines ? Quels usages en faisaient les Anciens ? Est-elle connue de toutes les civilisations ? Quels symboles ont été associés à cette précieuse fleur ? Quand la rose a-t-elle perdu son parfum ? Combien de roses à parfum existent ?
Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre à travers des récits, contes, mythes et légendes divers, issus des mythologies grecque, romaine et perse, des légendes médiévales à l’image de Sainte Roseline, des nombreux poèmes qui l’évoquent au cours des siècles comme ceux de Ronsard ou encore de Marceline Desbordes-Valmore, mais aussi grâce à des archives visuelles et sonores inédites.

15 mai 2024 : Conférence de Mr Gérard SACCOCCINI
Conférencier en Histoire de l’Art

AU BOUT DU MONDE L’ARGENTINE – D’Iguazu aux Andes du Noroeste.
Les architectures de Buenos Aires, les chutes grandioses d’Iguazu, les sublimes paysages du Noroeste, de la cordillère des Andes et les couleurs violentes des montagnes de Salta, composent les images d’un splendide carnet de voyage qui évoquent la mémoire des nuées de découvreurs d’empires qui furent lancées, après 1492, sur les routes des mondes nouveaux. Premiers conquérants arrivés, les Espagnols venus du Chili et du Pérou s’arrogèrent un immense territoire allant de la frontière bolivienne à Córdoba, suivant le tracé des routes et des villages édifiés depuis 10 000 ans par les peuples premiers. Ils laisseront à la postérité un chapelet de villes de style colonial espagnol.

29 mai 2024 : Conférence de Mr Gérard SACCOCCINI
Conférencier en Histoire de l’Art

AU BOUT DU MONDE L’ARGENTINE – Des Tropiques à la Terre de Feu.
Avant de quitter la forêt amazonienne où Juan Diaz de Solis, le plus grand navigateur espagnol trouva la mort dans une embuscade des Indiens Guaranis, nous évoquerons l’histoire de celui qui jeta les bases d’une future immense colonie, qui, depuis le Rio de la Plata atteindra la Terre de Feu.
De la nappe d’argent de Mar del Plata à la Péninsule de Valdès et aux immenses pampas de Patagonie, le long ruban de la route la plus longue du monde côtoie le Parc National des Glaciers pour atteindre Ushuaia, au bout du monde !
Une terre oubliée, une terre de glaces et de feu sur laquelle la force terrifiante des vents effacent peu à peu la mémoire des peuples disparus.


12 juin 2024 : Conférence de Mr Gérard SACCOCCINI
Conférencier en Histoire de l’Art

LA GRANDE RENAISSANCE VENITIENNE – Tintoret, « le séquestré de Venise ».
Ancrée fortement dans la réalité de sa ville, l’activité de Tintoret est marquée par son étrange statut de « prisonnier volontaire » qualifié par Jean-Paul Sartre de « Séquestré de Venise ». La technique d’utilisation simultanée du trait et de la couleur, associée à celle de peindre en même temps qu’il dessine, aboutit à un état : s’abstraire du trait qui n’existe pas dans la nature ! Et au constat qu’il n’est pas le lien absolu de toutes les nuances évanescentes, fragiles et fugitives ! Et qu’en finalité, seule » l’intelligence de la main » peut les restituer !
Pour révéler le caractère sublime du colorito vénitien, Tintoret substitue au dessin son tour de main que rythme une subtile pression des soies du pinceau pour servir ses audaces spatiales inédites.

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