Bagnols-en-Forêt

Les anciennes tailleries de meules

Il existe sur Bagnols‑en-Forêt, 3 gisements principaux, dont le plus important est celui dit de la « Forteresse ». Sa superficie est de 24 hectares (800 m de longueur sur 300 m de largeur). Le site a été occupé de la période du Bronze Ancien (donc de 1800 à 750 avant J.C.) jusqu’au 18e siècle. A cette date, l’exploitation a subitement cessé.Les meules sont extraites de la roche‑ mère de l’Estérel, massif formé par les éruptions volcaniques de l’ère Permienne (250 à 280 millions d’années).

La roche est de la rhyolite amarante, matériau très dur, une aubaine pour ces peuples pré-romains puis gallo-romains pour qui le broyage du grain est un souci constant. Aujourd’hui nombre de meules impropres à être extraites, car fissurées en leur cœur ou brisées lors de la descente du site, sont restées sur le site.

L’Oppidum de la forteresse

Situé à 380 m d’altitude, orienté Est-Ouest, relié à la vigie de la Gardiette (à l’Est) et à l’Oppidum de Bayonne, ce lieu domine et contrôle le col de la Pierre du Coucou, sur la voie antique reliant Puget et la vallée de l’Argens avec l’arrière pays et le Haut Var.

Le site a été occupé de la période de l’âge de Bronze ancien (donc de 1800 à 750 av. JC) jusqu’à la fin de l’âge du fer (50 av.JC, conquête romaine).

Sa superficie est de 2 400 m² pour une surface propice à l’habitat de 1 00 m² dont 400 utilisés pour les cabanes. L’Oppidum devait être occupé par une population de 30 à 40 personnes. Il a été occupé de 800 à 50 av. JC date de la conquête romaine. A cette époque l’habitat s’est déplacé sur l’Oppidum de Bayonne, plus grand et encore mieux protégé et situé le long de la crête du massif du Défens, à l’ouest de la Forteresse.

Callian

Le cippe romain (urne funéraire)

Cippe romainLa cavité sur la partie supérieure recevait les cendres du défunt, ici les cendres des frères « Coelius ». Ce cippe est visible dans la Mairie.

 

 

 

La Tour de l’Horloge

En 1649, l’horloge est placée sur la maison de Sieur Louis Mourgues. En 1751, la commune ayant acquis une partie du château l’horloge fut transférée dans la tour. Le mécanisme d’origine est toujours existant mais il a été remplacé par un mécanisme plus moderne qu’il faut néanmoins remonter chaque semaine. Les voyageurs et les colporteurs pouvaient dormir dans cette tour, de nombreux graffitis sont les témoignages de leur passage.

Fayence

La Porte Sarrasine

Ce vestige classé du XIIIe siècle, en bas du village, a conservé ses mâchicoulis et les rainures de fonctionnement de la herse qui fermait l’entrée de la ville.

La Tour de l’Horloge

La tour fut terminée le 27 septembre 1807, mais suite à des pluies diluviennes en octobre de la même année elle s’effondra en partie, en décembre.

Elle fut néanmoins reconstruite très rapidement et on y installa la pendule et le campanile. Elle fut inaugurée le 30 août 1808.

En 2000, une pendule électrique fut installée. A ne pas rater depuis ce lieu, le magnifique panorama sur tout le Pays de Fayence !

Vestige de l’ancien château des évêques de Fréjus : La Place du Château

La proximité de la Tour de l’Horloge marque l’emplacement de l’édifice seigneurial dont il ne reste qu’une vieille tour de guet, dernier vestige du château des évêques de Fréjus. Il est possible de visiter l’extérieur du site.

Mons

Le Dolmen Saint Pierre, Le Dolmen de la Brainée

Ces dolmens témoignent de la présence des hommes sur le territoire de Mons depuis la préhistoire.

La Rochetaillée

Partie toujours visible de l’aqueduc long de 42 km que les Romains construisirent et qui permettait de conduire l’eau des sources de la Siagnole vers Fréjus. A cet endroit, une importante masse rocheuse a été taillée pour permettre l’écoulement de l’eau jusqu’à Fréjus en maintenant une pente régulière.

Tour de Guet

C’est au Xe siècle, qu’une colonie de Ligures, les « Figouns », appelée par le seigneur de Mons, s’installe véritablement à Mons. Au XIIe siècle, la première église de Mons, consacrée à Sainte Victoire est construite dans l’enceinte du château…De tout cela, il reste des ruelles étroites où porches et arcades se succèdent sans oublier les splendides portes sculptées !

Montauroux

Canal de la Fontaine

L’aqueduc nommé canal de la Fontaine a été construit vers la fin du Moyen-Âge pour amener l’eau de la source Mailla, jusqu’à la fontaine publique la plus proche du village. Pour franchir le vallon de Mailla, l’eau passait sur une arche et coulait ensuite sur une tuile vernissée dans un aqueduc voûté, mesurant 450 mètres de long. Plusieurs lavoirs et fontaines ont été successivement construits et déplacés sur son parcours dans le but de rapprocher l’eau des habitations. Le dernier lavoir en date a été construit en 1834. Sur le même site, au lieu-dit Font Neuve, dans le vallon de Mailla sur l’ancien chemin allant de Montauroux à Mons, existent toujours un lavoir datant de 1756 ainsi qu’un abreuvoir plus ancien.

La Forteresse Place de l’Aire

Le fort de Montauroux date probablement du XIe ou XIIe siècle. En 1590, Charles-Emmanuel de Savoie voulait annexer la Provence à ses domaines et ses hommes occupaient Montauroux. Jean-Louis Nogaret de la Valette, Duc d’Epernon, dont le frère Bernard précédent gouverneur de Provence avait été assassiné, attaqua pour se venger les compagnies du Duc de Savoie. Il prit Montauroux en 1592 et pendit plusieurs gardes du fort.

Seillans

Le Cippe Romain

Urne funéraire romaine du 1er siécle de la « gente Coelius », ici le mari et son épouse. A découvrir à la Chapelle Notre Dame de l’Ormeau.

La Pierre de Chancel

Pierre de chancelFragment paléochrétien du 4e siècle, en marbre. Le chancel ou barrière liturgique servait à séparer le chœur de la nef dans une église. A découvrir à la Notre Dame de l’Ormeau.

 

La Porte Sarrasine

Elle doit son nom à son système de fermeture à la place de sa herse pointée vers le bas et non aux sarrasins qui ne vinrent jamais à Seillans. Bâtie au XIIe siècle, elle clôturait la première enceinte. Les maisons médiévales qui servaient de défenses au château s’écroulèrent dans les années 50 laissant apparaître les Deux Rocs.

La Tour de Flanquement

Dans la rue des Remparts subsiste une tour de flanquement du XVIe siècle avec ses meurtrières, qui est un des rares exemples encore existant de ce type de défense.

Tanneron

Le Moulin à Farine

Il prouve l’animation qui pouvait régner à l’époque où les moulins étaient la vie des villages. Les meules sont mues par l’homme, on parle alors de « moulins à sang ». L’hydraulique vint bien après. La diffusion des moulins à eau dans les campagnes a été une véritable évolution. La principale culture était le blé mais en Provence, les moulins furent modifiés pour pouvoir écraser les olives. On appelle « la triade méditerranéenne » le système de culture associant blé, vigne et olivier. Ce moulin inactif depuis longtemps a été réutilisé en scierie à une époque où les troncs de bois flottaient encore sur la Siagne pour leur acheminement.

Tourrettes

La Tour de l’Horloge

La tour de l’Horloge présente un appareil de blocage de pierre et de mortier de chaux noyée qui n’a rien de commun avec la construction militaire des forteresses de l’époque.

Au XIIIe siècle le site fut vraisemblablement fortifié comme le Parage des Arcs (également propriété des Villeneuve) avec quelques tours de guet et un corps de logis sommaire.

Les maisons au sud, sous la terrasse, serrées les unes contre les autres, pourvues de petites ouvertures constituaient la première ligne de défense.

Place de La Mairie

La place est située  sous le « rigourié » formant la ligne originelle de défense du village de Tourrettes. Face à la plaine sur la gauche, se trouve la nouvelle mairie. Ancienne maison de village réaménagée à partir de 1596 pour recevoir les membres de la famille de Villeneuve dont le logis du « château » avait été détruit.